A Soligny
Développer notre écosystème Campagne Spirit, c’est dépendre des autres, avoir confiance, compter sur eux comme ils peuvent compter sur nous. Vous le savez, nous aimons expliquer le Pourquoi, parce qu’alors, il est plus facile de décrire le Comment…
Notre orge a quelque chose de spécial
Le goût de l’orge : producteurs d’orge depuis 14 générations, nous savions qu’elle avait quelque chose de spécial. Pour mieux le révéler, nous avons choisi une démarche raisonnée où nous n’utilisons plus d’intrants chimiques du semis à la récolte. Nous cherchons à élaborer un spiritueux qui exprime le parfum de notre orge : nous avons donc choisi un alambic Istill qui nous permet de ne pas filtrer le brassin pour garder l’écorce de nos grains jusqu’à la fin de la distillation… Cet alambic a également le gros avantage d’être très frugal en énergie : la chauffe électrique indirecte, l’isolation de la cuve et de la colonne nous permettent de réduire notre consommation d’énergie de plus de la moitié par rapport à des distillations classiques…
Pour prolonger sur le domaine de l’énergie, voici le lien vers le blog d’Istill qui détaille les avantages de la distillation Istill :
https://istillblog.com/2022/09/20/comparing-energy-efficiency-traditional-vs-istill/
L'Orvin : rivière de notre village qui borde la distillerie
L’eau de vie : pour notre constructeur néerlandais, la ressource en eau n’est pas vraiment une question : ils vivent sous le niveau de la mer… Nous consommons 1500 litres d’eau par distillation pour le brassin. Le refroidissement de la colonne pendant et après la distillation utilisait 30 000 litres … Nous avons donc investi, dès l’achèvement de notre bâtiment, dans un circuit fermé en eau adoucie, réfrigérée par une pompe à chaleur. L’esprit « Campagne Spirit » ou le bon sens plus que la logique économique puisque l’eau est rare et son prix est trop faible…
Un de nos chênes, dominant notre forêt depuis des lustres.
Les fûts : pour protéger le goût du grain, nous avons conçu avec Jérôme Fouailly, notre tonnelier bourguignon, des chauffes spécifiques pour nos fûts de chênes neufs issus de notre région. Jérôme a conçu lui-même ou adapté des machines pour utiliser le maximum de bois par arbre prélevé. Il récupère tous les déchets de découpe pour ses chauffes. Il n’en demeure pas moins que notre activité consomme des arbres centenaires au moins.
Pour préserver la ressource, il nous fallait soit replanter nous-mêmes dans notre forêt (trop petite), soit trouver un partenaire : c’est chose faite !
Tout comme plus de 1000 entreprises, nous nous engageons aux côtés de
pour non seulement, reboiser à hauteur de notre consommation et aussi, les soutenir dans leurs actions de régénération et de gestion durable des forêts.
Notre premier champ d’actions ou plutôt notre première forêt d’actions est dans la Sarthe, en attendant des projets plus proches de Soligny. Un premier pas, il y en aura d’autres et on vous tiendra au courant…
